Un salon très profitable cette année, j'ai appris plein de choses. Les tables rondes sont vraiment très bien faites.
Donc bilan :
[Note : RS = réseaux sociaux ;
FB = Facebook ; TT = Twitter ; IG = Instagram ; YT =
Youtube ; SFFF = science-fiction, fantastique, fantasy]
Une aventure éditoriale : ZOOM SUR
L’ÉDITION SCOLAIRE
Vendredi 15 mars à 11h
Secteur éditorial en perpétuel
renouvellement, l’édition scolaire doit faire preuve
d’adaptabilité et d’innovation pour proposer un contenu de
qualité aux élèves et aux enseignants. Des éditeurs de manuels et
ressources pédagogiques seront présents pour raconter cette
aventure éditoriale exigeante. Une occasion privilégiée de
découvrir la variété des métiers propres à ce secteur de
l’édition (délégué pédagogique, iconographe…).
Avec : Celia Rosentraub (Présidente de l’association Les Editeurs d’Education, Directrice générale Hatier et directrice e-éducation Hachette Livre), Noémie Coquet (éditrice Secteur primaire, Belin Education), Gaëlle Mary (iconographe, SEJER) et Sébastien Debrune (délégué pédagogique, Editions Magnard).
Avec : Celia Rosentraub (Présidente de l’association Les Editeurs d’Education, Directrice générale Hatier et directrice e-éducation Hachette Livre), Noémie Coquet (éditrice Secteur primaire, Belin Education), Gaëlle Mary (iconographe, SEJER) et Sébastien Debrune (délégué pédagogique, Editions Magnard).
Au Forum des
métiers, on a des informations sur les métiers de l’édition
scolaire.
Parmi les
métiers : auteurs (les profs), graphistes, illustrateurs,
iconographes, éditeurs, délégués pédagogiques (ils font le tour
des établissements scolaires). La créativité est la bienvenue,
mais toujours dans le cadre du ministère.
Les éditeurs
travaillent dans l’urgence : ils reçoivent les programmes
seulement quand le ministère veut bien les donner : ils ont un
an pour fabriquer les nouveaux manuels.
Aujourd’hui, la
version numérique est systématique en cas de nouveaux manuels :
elle connait un développement important mais irrégulier. Les
enseignants l’utilisent de plus en plus, mais à part quelques cas,
elle reste un accompagnement du papier. Or il y a des outils
numériques qui sont indépendants du papier : des outils
enrichis, des animations, des activités proposées, des cartes
animées, des vidéos, de l’audio, des BDD, des plateformes
d’exercices...
Beaucoup
d’innovations possibles avec le latin et le grec.
=>
Il y a des maisons d’édition scolaire spécialisées dans le
numérique !
L’association
Les Editeurs d’Education
s’occupe de manuels scolaires, mais aussi de parascolaire et de
pédagogie. Le parascolaire
est un segment important, concurrentiel, qui évolue beaucoup, avec
beaucoup d’innovations.
LE GRAND PORTRAIT / YSLAIRE : LE CHANTRE DU ROMANTISME + Dédicace
Vendredi 15 mars, 16h

Il parle tellement bien... Il est passionné par ce qu’il dessine, il documente ses histoires avec des recherches historiques, il s’inspire et s’immerge dans d’autres œuvres incontournables (Les Hauts de Hurlevent !), il est habité par ses personnages y compris par les plus sombres, il est tout simplement merveilleux ! J’ai adoré l’écouter, et je lui ai dit qu’il m’avait inspirée pour l’écriture de mon roman. Il était ravi ! Une belle rencontre.
Les possibles du futur / Les réseaux sociaux et les mutations numériques du livre
Vendredi 15 mars à 17h
Les réseaux sociaux dessinent
aujourd’hui des perspectives inédites pour le livre. Cet
avènement, synonyme de nouveaux défis, transformera-t-il à terme
l’écosystème général de la chaîne du livre ? Telle est la
question qui est au coeur de cette première rencontre autour des
Possibles du futur.
Avec Glenn Tavennec (Directeur de la collection R, Robert Laffont), Stéphanie Vecchione, Renny Aupetit (Directeur de la librairie Le comptoir des mots) et Bertrand Puard (Casterman)
En partenariat avec Le Labo de l'édition
Avec Glenn Tavennec (Directeur de la collection R, Robert Laffont), Stéphanie Vecchione, Renny Aupetit (Directeur de la librairie Le comptoir des mots) et Bertrand Puard (Casterman)
En partenariat avec Le Labo de l'édition
On peut écrire et publier des romans
via IG (mais il faut oublier la rémunération et les prix
littéraires...).
On a déjà fait un Facebook-Live d’un
salon littéraire : les internautes ont joué les libraires, les
rôles ont été redistribués.
Il y a plus de
communication aujourd’hui avec les lecteurs, grâce aux RS, aux
blogs, aux chaines Youtube.
Il faut trouver
les influenceurs sur chaque RS. Il faut éditorialiser son contenu
sur chaque RS, donner une image et du contenu, utiliser son public
comme autant de relais. Il faut parler de ses nouveaux projets aussi.
On peut demander leur avis aux
lecteurs, même avant la version finale et la publication, avec du
« work in progress ». C’est ce qui se fait par exemple
avec Netgalley.
LE GRAND PORTRAIT / JEAN VAN HAMME, LE MIDAS DU SCÉNARIO
Samedi 16 mars à 16h
Le scénariste de Thorgal ! Je me
suis inspirée de ce personnage pour créer Gwern...
Les possibles du futur / Le livre du futur
Samedi 16 mars à 17h
De la BD au roman en passant par la
jeunesse, nombreux sont aujourd'hui les auteurs à utiliser la
technologie pour proposer des formes innovantes de création
littéraire. Ces expériences narratives numériques originales
ouvrent de nouveaux horizons créatifs et permettent de mener
toujours plus loin l'expérimentation en matière littéraire. Au
point de dessiner le livre du futur ?
Avec Samuel Jan et Martin Page (Emma, La Marelle), Camille Duvelleroy (Panama Old Brown, Sarbacane / Arte / SuperSimone) et Karine Duperret (L'Apprimerie)
Avec Samuel Jan et Martin Page (Emma, La Marelle), Camille Duvelleroy (Panama Old Brown, Sarbacane / Arte / SuperSimone) et Karine Duperret (L'Apprimerie)
Ces livres sont concoctés par des
artistes qui peuvent être en résidences d’artistes parce que ce
sont des prototypes, des objets d’art uniques : leurs
créateurs ne peuvent pas (encore) en vivre.
3 projets :
1-un livre numérique à 4
mains, format ePub, à La Marelle, résidence à Marseille :
Emma et la nouvelle civilisation, Martin
Page et Samuel Jan, éditions La Marelle
Ecriture (par l’un) et animation (par
l’autre) avec un livre numérique. Il y a des liens entre les mots,
la mise en forme, l’animation. C’est de la pluri-création, à
plusieurs ou pas. Il y a de la typographie, du webdesign :
couleurs de la page et du texte, taille des caractères, orientation
du texte... On peut dire plusieurs choses, plusieurs émotions à la
fois avec le texte ET la mise en forme ET l’animation : on
transmet plus d’émotions, de sensations. Pluie, vague, vent,
rythme heurté, calligramme en mouvement, nuage de mots... Une lettre
peut se transformer en une autre, un mot en un autre, 3
adjectifs/adverbes peuvent être interchangeables à un endroit :
tout peut changer. On peut aussi jouer avec les caractères spéciaux,
la ponctuation, l’écriture l33t...
On visualise bien la Horde du
Contrevent et la Maison des Feuilles avec ça.
2-l’Apprimerie : éditions
interactives
Ce sont des projets mixtes :
livres numériques / augmentés / ebooks / crossover (« mélange »,
« croisement », « métissage », « hybride »),
anaglyphes (images faites pour être vues en relief).
On y ajoute tous types d’illustrations,
musiques, vidéos, liens, sons. On peut faire du théâtre, de la
poésie. L’idée est de créer une collection à partir de
l’écriture et non d’un thème.
3-Super Simone (Camille
Duvelleroy)
est une artiste qui travaille sur des supports mixtes, avec des
trucages, de l’interactivité dans la narration. Par exemple, elle
raconte une histoire sur un téléphone. Elle part de la narration et
elle voit ce que ça donne avec différentes technologies. Elle a
surtout fait une BD où on fait défiler les différentes animations
à son rythme.
Le
modèle économique est pour l’instant inexistant car ce sont des
créations pures, il n’y a pas encore de publics / de marché. La
créatrice vit de subventions.
En conclusion :
-quels
lieux de résidences de création artistique à Paris ?
-l’expérience
de lecture est déplacée, du livre papier à un univers numérique
interactif
-on
utilise la technologie pour améliorer / transformer l’objet livre
-il
s’agit de fabriquer un objet et pas seulement de créer une œuvre
littéraire.
Les possibles du futur / Ces futurs objets de lecture
Dimanche 17 mars à 17h
À quoi ressemblera la lecture demain ?
Alors que les téléphones mobiles sont utilisés pour regarder des
vidéos et que les montres connectées servent à consulter sa
messagerie, de nouveaux services de lecture, plus adaptés aux usages
des nouvelles générations, sont aujourd’hui proposés. Ces
possibilités offertes par la technologie constituent-elles une
réponse au grand défi de la démocratisation de l’accès aux
livres ?
Avec Frédéric Martin (fondateur de L’OVNI), Luc Bourcier (directeur général d’Izneo) et Laetitia El Ouaride (Dupuis).
Avec Frédéric Martin (fondateur de L’OVNI), Luc Bourcier (directeur général d’Izneo) et Laetitia El Ouaride (Dupuis).
Parfois ces objets ramènent des
non-lecteurs vers la lecture. Objets connectés, objets qui
n’existent pas encore, qui existeront dans 10 ou 15 ans : à
quoi ressemblera la lecture, les pratiques de lecture dans le futur ?
3 projets :
1-Webtoon Factory édité par
Dupuis édite des comics accessibles sur smartphones.
Ils sont ancrés dans les goûts et les
pratiques des jeunes accros à leur téléphone. Ils se lisent de
haut en bas, par épisodes, comme une série TV, ils durent 3 mn,
accessibles par une WebApp. Les 1ers épisodes sont gratuits, ensuite
c’est un abonnement. C’est donc totalement adapté à la
technologie existante.
Une application de littérature
numérique et d’images, accessible sur téléphone et non sur
tablette, vue comme plus élitiste que le téléphone.
L’idée est de créer une plateforme
qui regroupe tous les livres qu’on peut lire vite, par exemple dans
le métro. Ce sont des œuvres uniques, publiées chez tous les
éditeurs traditionnels, mais avec des illustrations spécifiques. Ça
représente juste quelques minutes de lecture, le temps est indiqué.
Les œuvres peuvent être ludiques, mais le travail éditorial est
sérieux.
On peut y intégrer des URL, les
relayer sur les RS, l’envoyer par mail...
3-IZNEO :
https://www.izneo.com/fr/
Utiliser la Nintendo switch comme
plateforme en ligne pour des récits graphiques (BD, comics, mangas,
webtoons...). On vise, non les lecteurs de BD, mais ceux qui
utilisent l’art numérique (musique, jeux vidéos) et qui ne lisent
pas beaucoup. C’est une vente à l’unité, ou par abonnement,
comme Netflix. Il y a des extraits gratuits.
Enjeu : capter l’attention de
gens sur-sollicités, avec la concurrence de toutes les formes
artistiques, le Web, les RS. Les œuvres d’art sur smartphones en
sont-elles vraiment, ou sont-elles des gadgets ? Vise-t-on
l’élitisme ou le populaire ? On peut aussi penser aux objets
connectés pour écouter un livre audio (exemple : une montre
pour lancer la lecture d’un livre audio), ou un livre dont vous
êtes le héros (avec la reconnaissance vocale).
⇒ Ces nouvelles expériences de
fictions entraînent un nouveau storytelling.
LES LITTÉRATURES DE L'IMAGINAIRE - Lecteurs et prescripteurs
Organisé par le Centre national du livre et les éditions La VolteLundi 18 mars, 15h
Longtemps ignorées des canaux
traditionnels de prescription, les littératures de l’imaginaire
favorisent des modes de recommandation divers. Clubs de lecteurs,
communautés de fans ou blogueurs, les lecteurs sont devenus des
prescripteurs, favorisant un partage plus immédiat et une logique
d’appropriation naturelle. Ces lecteurs ont-ils été pionniers ?
Ont-ils instauré de nouveaux rapports entre éditeurs, libraires et
lecteurs ? Comment sont-ils perçus par les foyers de prescription
généraliste, bibliothécaires, enseignants ou critiques ?
En compagnie d'Élodie Mougin
(Eloobook @eloobook) et de Stéphanie Nicot (Imaginales
@StephanieNicot), Mathias
Echenay, gérant des éditions La Volte, échangera autour des
littératures de l'Imaginaire sur les figures des lecteurs et des
prescripteurs. Qui sont-ils, comment procèdent-ils, peuvent-ils être
l'un et l'autre et quels sont les enjeux ?
Constat, expliqué par Stéphanie
Nicot : la SFFF a de plus en plus de lecteurs, mais en France,
il y a une rupture entre la science et la littérature, et
l’imaginaire est mal vu face au réalisme. Donc les prescripteurs
établissent une hiérarchie des littératures et ne relaient pas la
SFFF. Les organes institutionnels ne donnent pas de visibilité à la
SFFF qui est ostracisée. Donc ce sont les blogueurs et Youtubeurs
qui font le travail que les autres refusent de faire. La SFFF a dû
se construire ailleurs que dans les réseaux traditionnels, donc elle
a créé ses propres instruments de promotion, ses prix, ses
concours, ses festivals, ses tables rondes et conférences, ses
sites, chaines Youtube et réseaux sociaux.
Mais il y a beaucoup de choses qui
changent ces derniers temps, il faut être optimiste. Les nouveaux
médias et les jeunes envahissent la SFFF.
Il faut aussi expliquer ce qu’est la
SFFF, une forme de militantisme, auprès des éditeurs, libraires,
bibliothécaires, enseignants. Éviter peut-être aussi de mettre
trop d’étiquettes.
« Ceux qui forment le goût
(bibliothécaires, libraires, enseignants) doivent eux-mêmes être
formés à la diversité de la littérature » Stéphanie
Nicot
Courir les bibliothèques, les
librairies, les festivals, c’est pour une maison d’édition comme
La Volte, pas pour moi.
Voir les médias
sociaux alternatifs : Mastodon, etc.
Par exemple :
Lire :
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