SF ou fantastique ?

SF ou fantastique ?
SF ou fantastique ?

Une chronique pour Les Loups de Thornwall !



Esther R., @REsther10 sur Twitter, a écrit cette chronique de mon roman Les Loups de Thornwall.
Je la remercie beaucoup pour son texte !
Vous pouvez découvrir cette chronique sur son blog Ma voix au chapitre :
https://mavoixauchapitre.home.blog/2019/10/07/les-loups-de-thornwall/

En voici l'intégralité :


Auteur : Emily Wolf
Titre : Les loups de Thornwall
Genre : Fantastique
Éditions : 5 sens
Nombre de pages : 256
Parution : 29 novembre 2018
Résumé

Des inconnus qui meurent dans le feu, des loups, des cauchemars trop réalistes… Pour Gwern, un jeune noble anglais du début du XIXe siècle, la sortie du monastère se révèle compliquée. Orphelin, ruiné et détesté, il doit s’occuper des décombres de son manoir et de son domaine à l’abandon. Sa cousine Eléonore se méfie de lui, et le révérend qui l’a recueilli n’arrange rien. Mais les événements étranges se multiplient. Il peut soulever des pierres trop lourdes, entendre des bruits trop lointains. Et ses cauchemars deviennent réels… Il lui faudra toute sa raison, toute sa force de caractère pour comprendre ce qui lui arrive, et l’apprivoiser. Ce roman, inspiré de la mythologie scandinave, développe le thème du Double pour explorer l’âme humaine, les possibilités et les limites de l’être humain, sa capacité de violence et de bienveillance. Ecrit dans un style à la fois incisif et poétique, travaillé à l’extrême, ce roman veut renouveler le mythe du loup-garou et faire pour lui ce que Bram Stoker et Anne Rice ont fait pour le vampire.
Mon avis

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure Emily Wolf pour sa confiance et grâce à qui j’ai pu découvrir ce roman.

Gwern, jeune orphelin, va devoir s’occuper des décombres de son manoir à l’abandon. Mais très vite, des événements pour le moins étranges vont survenir. Il sent une transformation. Que lui arrive-t-il ?

Si ce roman m’a finalement bien plu, ce n’était pas gagné, j’avoue. Le roman s’ouvre sur une pléthore de personnages, avec des chapitres qui leurs sont dédiés, et à des époques différentes. Même si j’ai entraperçu le point d’orgue, à savoir les loups, je me suis sentie perdue, et j’ai ressenti un gros manque de rythme. Il me manquait vraiment un fil rouge. Je ne comprenais pas du tout où l’auteure voulait m’emmener et il faut s’accrocher.

Puis, d’un coup, dans la deuxième partie, arrive Gwern, jeune noble anglais qui doit reprendre en charge son manoir abandonné et qui est sujet à des événements plus qu’étranges. Ici, l’histoire démarre enfin mais j’ai toujours retrouvé ce sentiment de langueur, comme si parfois il manquait un peu de rythme à l’histoire, qui a pourtant été très originale. L’auteure revisite beaucoup de mythes et c’est réussi.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Gwern, et lorsque l’histoire s’est enfin focalisée sur ce personnage, j’ai su apprécier ma lecture. J’ai trouvé de très bonnes idées dans ce roman, l’auteure a su en tirer parti, mais j’aurais apprécié un peu plus de rythme pour pouvoir m’immerger davantage.

La plume de l’auteure est incontestablement le point fort de ce roman. Elle est tout à la fois poétique et belle. C’est un travail d’écriture de qualité que nous livre ici Emily. J’ai apprécié les découpages en petits chapitres, mais je crois qu’elle aurait gagné à intercaler la première partie dans la deuxième. Je m’explique : en ayant tout mis à la suite dans la première partie, avec des changements incessants de personnages et d’époque avant d’arriver à Gwern, elle a créé un manque d’unité et cela m’a beaucoup perturbée. J’aurais aimé avoir Gwern dès le départ, et qu’elle intercale au fur et à mesure les chapitres de cette première partie.

C’est donc une belle découverte, servie par une très belle plume, poétique, mais une première partie trop longue m’a empêchée de m’immerger totalement dans l’histoire. La deuxième partie rattrape indubitablement le tout.

Ma note : 16/20

Création : 10/10/2019

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Tous les commentaires pertinents et respectueux sont les bienvenus.