Entre autres réflexions qui m'ont intéressée (mais l'ensemble de la conférence est vraiment très intéressant) :
La Fantasy est un continent immense.
Pour la définir, il reprend le propos d'Anne Besson : la fantasy est un monde où la magie est normale, fait partie du quotidien, ne paraît pas bizarre. Le plus souvent, c'est un monde médiévalisé, pré-industriel.
La Fantasy devient un élément de contre-culture aux Etats-Unis, avec les thèmes de l'écologie, la critique de la société industrielle.
La Fantasy au cinéma devient un genre dominant avec Harry Potter et le Seigneur des Anneaux, mais il s'agit d'un genre ancien et mondial.
Il y a beaucoup d'influences réciproques entre médias visuels : dessin, peinture, cinéma, séries TV, jeux vidéos... Beaucoup moins avec la littérature, en raison de la proximité des médias.
Le graphisme (ses couvertures de livres) de Frank Frazetta lance la série poche de Conan le Barbare, ce qui lance le film et la carrière de Schwartzenegger, ainsi que la fantasy au cinéma.
La Fantasy au cinéma s'inspire davantage des westerns que du Moyen-Âge : les héros sont des cowboys, les décors sont des grandes forêts, un grand ailleurs potentiellement infini, loin des villes qui représentent l'oppression.
La Fantasy au cinéma s'inspire aussi des films pseudo-historiques, et des péplums. Des combats sans fin, des montagnes de morts comme dans "300"...
Et tout ça reste très viriliste. C'est devenu plus progressiste avec des femmes guerrières maintenant, mais dans le fond on reste dans le cliché de la femme excitante. C'est de l'imagerie fantasmée.
Création : 5 mars 2020
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