SF ou fantastique ?

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Light of my Life, Semaine Apocalyptique au Max Linder Panorama !

Une belle surprise le 4 août au Max Linder Panorama, pour ouvrir la Semaine Apocalyptique, du 4 au 12 août 2020 : Light of my Life, en avant-première ! 





Le film n'était pas annoncé : une programmation surprise, pour un film qui était bien présent dans la liste des films prévus pour l'événement Semaine Apocalyptique. Je ne l'avais pas choisi, et bien, je n'ai pas regretté cette surprise ! Après une séquence d'introduction un peu longue mais mignonne, où on ne comprend pas où le réalisateur veut en venir, on est plongé dans une ambiance et une histoire prenantes.


C'est un film au titre poétique et plein d'un amour sincère et entier, mais finalement peu caractérisé, peu représentatif de ce film, de sa richesse, de ses particularités, de son ambiance spécifique.

L'histoire commence en douceur, mais progressivement l'émotion nous prend face à ce père et à sa fille plus vrais que nature. Et cette complicité immédiate, qui peut paraître somme toute banale dans un contexte lui aussi banal, prend tout son sens dans le contexte du film qui est, lui, tout sauf banal.

Car cette mignonne petite scène familiale d'introduction, assez longue, se situe dans une temporalité future post-apocalyptique, un monde dévasté et violent. Futur, oui, mais pas si lointain. Rien dans le film ne nous suggère qu'on est plusieurs décennies ou siècles dans le futur : les vêtements, les lieux, les magasins, tout suggère au contraire qu'on est à notre époque, qu'on est maintenant, et que tout cela pourrait avoir lieu maintenant.

Une maladie, indéterminée et non détaillée, tue les femmes. Toutes les femmes, ou presque. Partout dans le monde. On ne sait rien, on ne saura rien sur cette maladie, ce n'est clairement pas le propos du film (un peu dommage, mais pourquoi pas). Le propos du film, ce sont les conséquences sur la société - sur les hommes - de cette disparition des femmes.

Et la conséquence mise en valeur dans ce film, c'est l'appropriation par les hommes des rares femmes restantes ; appropriation violente de leurs corps en tant qu'objets sexuels mis à disposition des "besoins" des hommes.

Au-delà de la belle complicité père-fille, c'est cette situation qui va créer le film : le père ne pense qu'à une chose, sauver sa fille. L'éduquer, la protéger. Et lorsqu'elle devient assez forte, c'est elle qui prend la relève pour les protéger.


Création : 4 août 2020

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