Zombies - Dawn of the Dead, Roméro 1978 (FDI, ça va faire MALL !)

C'est parti pour le cultissime Dawn of the Dead de Romero !

 

Celui que j'avais vu et que j'aimerais revoir : L'armée des morts - Dawn of the Dead de Snyder, 2004 (légèrement inspiré par celui de Romero).

 

C'est encore et toujours cette fameuse esthétique des environs de 1980, mais cette fois je trouve que ça passe mieux. Sans doute parce que le scénario retient davantage mon attention.

On ne nous offre toujours pas de véritables explications au déclenchement du virus zombie (mais le covid nous a montré qu'on ne sait pas toujours d'où vient un virus - il y a beaucoup de mutations génétiques chez eux), par contre, comme dans tous les films de zombies, la propagation de l'épidémie est pire que foudroyante. En quelques jours, les survivants se comptent par poignées. 

Un petit groupe, disposant d'un hélicoptère car travaillant pour une chaîne de télévision, parvient à s'enfuir, et se réfugie dans un centre commercial. 

J'ai toujours trouvé cette ficelle scénaristique un peu grosse : le centre commercial comme refuge. Oui, c'est grand, il y a de l'électricité, de l'eau, de l'air, et absolument toutes les ressources dont on a besoin. En terme de survivalisme, on fait pire... Mais cette partie du film reste inventive, avec des ressources plutôt bien utilisées, de l'organisation intelligente, de la détente, de l'émotion... C'est bien foutu, comme on dit, et assez moderne dans son genre.

Un autre élément intelligent du scénario, qui aurait été très cliché dans un autre contexte, c'est l'attaque des motards, bien vivants eux, mais animés de mauvaises intentions comme les zombies sans avoir l'excuse du virus. En fait le virus les arrange parce qu'il laisse les survivants sans défense : les pilleurs n'ont plus qu'à se servir.

Le danger ne vient donc pas seulement du virus, mais aussi de l'espèce humaine elle-même, qui a comme réflexe l'entraide mais pas que... 

Dans le groupe de survivants, passé de 4 à 3, il y a une femme enceinte et son petit ami. Délaissée par ses compagnons d'infortune qui prennent toutes les décisions, elle se prend en main et apprend à piloter l'hélicoptère. Elle semble considérer leur installation dans le centre commercial comme un intermède fatalement passager, alors que les hommes donnent l'impression de vouloir s'y fixer durablement.

C'est à ce moment que les pillards arrivent et sonnent effectivement le glas de cette tranquillité. Ils détruisent tout sur leur passage et ouvrent les portes du centre aux zombies. L'épisode coûte la vie au petit ami de la femme enceinte qui décide de s'enfuir en hélicoptère avec l'autre dernier survivant. Mais il ne leur reste que peu de carburant... 

Le film s'achève sur cette note désespérée, et ce n'est pas plus mal qu'un film finisse mal.

Création : 30/04/2022